Pourquoi adopter l'AFEST ?

L’action de formation en situation de travail (AFEST), est une modalité de formation qui prend sa source directement dans les situations de travail.

L’AFEST permet une montée en compétence rapide et facilite l’émergence de nouvelles pratiques d’apprentissage.

Voici un guide pratique qui vous expliquera pourquoi elle est essentielle.

Qu'est-ce que l'AFEST ?

L’AFEST est un dispositif de formation qui intègre directement les apprentissages au cœur de l’activité professionnelle. Contrairement aux formations traditionnelles en salle ou en ligne, l’AFEST se déroule directement sur le poste de travail. Concrètement, elle permet aux salariés d’apprendre en pratiquant, sous la supervision d’un formateur.

La loi du 5 septembre 2018 lui a donné une reconnaissance légale, permettant à un salarié de bénéficier d’un parcours de formation utilisant le travail comme principal outil d’apprentissage.

Comment se déroule une AFEST ?

La première étape consiste à analyser les tâches et les compétences à développer. Cette analyse permet de définir précisément les objectifs de la formation et les situations de travail propices à l’apprentissage.

Les salariés sont ensuite placés dans des situations de travail réelles où ils peuvent développer leurs compétences. Ils sont accompagnés par un formateur qui les guide et leur fournit un retour d’expérience.

Après chaque session pratique, des moments de réflexion sont organisés pour permettre aux salariés de tirer des enseignements de leurs expériences. Il s’agit d’un moment d’échange et de prise de recul entre l’apprenant et son tuteur. Cette phase de réflexivité est un élément clé de réussite de l’AFEST et se révèle cruciale pour ancrer les apprentissages.

Tout au long du parcours d’AFEST, des évaluations régulières sont réalisées pour mesurer les progrès des apprenants et ajuster le format ou le rythme de la formation si nécessaire.

Les avantages de l’AFEST

Apprentissage par la pratique :

L’un des principaux atouts de l’AFEST est son approche d’apprentissage par la pratique. Les salariés acquièrent des compétences directement applicables à leur poste de travail. En étant immergés dans des situations réelles, les apprenants peuvent appliquer immédiatement ce qu’ils apprennent, ce qui renforce la rétention des connaissances et améliore la performance.

Suivi et amélioration continue

Le rôle du contrôleur qualité ne se limite pas à assurer la conformité des produits ou des services, mais il s’inscrit également dans une dynamique d’amélioration continue au sein de l’entreprise. En effet, le contrôleur qualité participe activement à l’identification des axes d’amélioration. C’est-à-dire qu’il réalise régulièrement des évaluations des systèmes qualité en place afin d’évaluer leur efficacité et leur conformité aux normes et standards en vigueur.

Grâce à ces évaluations, le contrôleur qualité est en mesure de détecter les éventuels écarts de qualité et les dysfonctionnements dans les processus. En analysant ces résultats, il est alors en mesure de formuler des recommandations et des actions correctives visant à optimiser les processus existants et à prévenir les non-conformités futures.

Documentation et reporting

Tout au long de ses activités, le contrôleur qualité est responsable de la documentation précise de ses observations, de ses analyses et de ses actions. Il tient des registres détaillés des contrôles effectués, des non-conformités détectées et des mesures correctives appliquées.

Ces données servent de base pour les rapports de qualité et les audits internes ou externes. Le technicien qualité devra de manière récurrente rédiger des rapports issus de ses missions de contrôle et à destination du reste de l’entreprise. Une bonne aisance rédactionnelle est donc de rigueur ainsi qu’une maîtrise parfaite des outils bureautiques et de certains logiciels spécialisés comme les logiciels de gestion de production assistée par ordinateur.

Sensibilisation et Formation

Enfin, le contrôleur qualité a besoin d’être pédagogue puisqu’il sensibilise les équipes de production (opérateurs et techniciens) au respect des normes de qualité, d’hygiène et de sécurité et n’hésite pas à les aider techniquement si nécessaire. Lorsqu’une démarche de certification est mise en place, il vérifie que les actions des opérateurs sont bien conformes.

De plus, il communique les enjeux de la qualité, les procédures à suivre et les bonnes pratiques à adopter. Il peut également proposer des sessions de formation pour renforcer les compétences des collaborateurs et promouvoir une culture de la qualité au sein de l’entreprise.

Où l'exercer ?

Comme nous l’avons vu plus haut, le technicien qualité travaille en étroite collaboration avec les opérateurs sur la chaîne de production, dans l’industrie agroalimentaire, aéronautique, automobile, etc. C’est ce travail d’équipe qui permet d’améliorer la production, d’élaborer des solutions à une dérive constatée, ou de revoir toute l’organisation d’un service avec le responsable qualité.

Selon les produits à fournir, il doit avoir une parfaite connaissance des techniques de fabrication, mais aussi des matériaux utilisés, des transformations et des traitements subis. Si le technicien qualité a une vue d’ensemble sur l’ensemble de la chaîne de production, il est rattaché au service qualité et dépend hiérarchiquement du responsable qualité. Il lui transmet ses analyses de dysfonctionnement, tout en se tenant au courant des réglementations et de normes de sécurité.

À retenir :

Devenir technicien qualité, c’est être entre défis stimulants et perspectives attractives.

– Le métier de technicien qualité offre un large éventail d’opportunités professionnelles, avec une demande constante sur le marché de l’emploi, accentuée par les normes et les attentes des clients de plus en plus exigeants.

– Les responsabilités variées confiées au technicien qualité garantissent des missions enrichissantes et diversifiées, propices à l’épanouissement professionnel.

– Dès le début de sa carrière, le technicien qualité bénéficie généralement d’une rémunération attractive, soulignant ainsi la valeur de ses compétences.

Louise Bourgeais

J’accompagne les entreprises sur des sujets de qualité industrielle ( + 7 ans ingénieur qualité de production) comme la montée en compétences des inspecteurs et techniciens qualité, les sujets d’amélioration continue ou les difficultés d’intégration, de positionnement et de légitimité du service qualité au sein des organisations.